Savez-vous d’où vient la tradition de la pièce montée ? Zoom sur l’histoire, les origines et les superstitions autour de ce dessert de mariage emblématique.
LA TRADITION DE LA PIÈCE MONTÉE
Cette tradition remonte à l’Antiquité, en Grèce. Lors des mariages, les invités devaient rompre un morceau d’un gros pain, confectionné à partir de blé, d’orge et de sel, sur la tête des époux en signe de fertilité et de bonheur.
Au moyen-âge, cette miche a été remplacé par des petits pains sucrés à partir desquels les convives devaient bâtir une tour aussi haute que possible. Les mariés devaient ensuite parvenir à s’embrasser au sommet de cette pièce montée sans la détruire afin de leur garantir santé et bonheur.
Puis, au XIXème siècle en France, le cuisinier Antonin Carême imagina une pâtisserie en forme de pyramide à base de fruits glacés et maintenue avec du caramel : c’est le Croque-en-bouche ou, plus tard, Croquembouche.
Par la suite, Pierre Lacam, le pâtissier du Prince de Monaco revisita cette gourmandise pyramidale en remplaçant les fruits par des choux fourrés et c’est ainsi que la pièce montée s’imposa comme le gâteau phare des mariages.
LA DECOUPE DU GÂTEAU
A l’époque romaine, c’était à la mariée de découper la première part du gâteau dans l’espoir que son mariage soit heureux. Elle devait le faire seule, pour symboliser son passage à l’âge adulte, à l’aide de l’épée de son mari. Ce dernier posait alors sa main sur la sienne en signe de protection. C’est pour cela qu’aujourd’hui, les mariés découpent ensemble leur dessert avec un couteau relativement long.
LES AUTRES TRADITIONS AUTOUR DU GÂTEAU DE MARIAGE
– A l’époque, les jeunes filles encore célibataires qui étaient conviées à la réception repartaient toujours avec une part du gâteau de mariage en guise de porte bonheur pour leur union future.
– Pour ne pas porter malheur aux jeunes mariés, tous les convives devaient au moins manger une bouchée de la pièce montée.
– Il était également fréquent que les mariés conservent le dernier étage du dessert afin de le manger lors du baptême de leur premier enfant ou bien pour leurs noces de coton.
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